Alain griset jugé pour abus de confiance

Mercredi 25 mai, le procès de l’ancien ministre Alain Griset s’est ouvert à Lille (Nord).

L’ancien membre du gouvernement est poursuivi pour « abus de confiance ».

Déjà en décembre dernier, Alain Griset avait été condamné par le tribunal correctionnel de Paris, à une peine de six mois de prison avec sursis assortie de trois ans d’inéligibilité, au motif de « déclaration incomplète ou mensongère » sur sa son patrimoine.

Cette affaire lui avait valu une démission de sa fonction de ministre délégué aux PME.

Il avait fait appel de cette décision.

Après avoir constaté un manquement, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique avait saisi la justice.

Tracfin, la cellule de lutte contre le blanchiment du ministère de l’économie et des finances, avait fait un signalement concernant cette situation auprès du parquet de Lille.

Ainsi, il devra répondre de cette accusation, « abus de confiance » au détriment de la Confédération nationale de l’artisanat des métiers et des services (Cnams), dont il était à la tête pendant une trentaine d’années.

Alain Griset avait, sur son PEA, la somme de 130 000 euros, qui provenaient de la Cnams.

Avant l’audience du 25 mai, Patrick Maisonneuve, l’avocat du prévenu, a affirmé : « nous contestons les poursuites pour abus de confiance », ces 130 000 euros étaient sur le compte de son client « avec l’accord tacite de la Cnams, elle apparaissait dans le bilan de la Cnams comme lui appartenant toujours : c’est une opération transparente et de bonne foi ».

Cependant, Alain Griset ne les avait pas déclaré en août 2020 alos qu’il venait d’être nommé au gouvernement.

Au cours du procès parisien, il avait déclaré avoir obtenu « mandat » de la Cnams afin de « faire fructifier cette somme sur une courte durée afin d’acheter un bien immobilier ».

Il avait précisé : « mon mandat, c’était de gérer cet argent en tant que président de la Cnams. N’étant plus président, ce mandat s’arrêtait. Cet argent ne m’appartient pas. Il ne m’a jamais appartenu avant d’être ministre et encore moins après ».

Pour cette affaire, il risque une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et 375 000 euros d’amende.

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