Trafic d’antiquités : une nouvelle mise en examen

Jeudi 28 juillet, Jean-François Charnier, un ex-cadre de l’Agence France Muséums (AFM), a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête sur le trafic d’antiquités égyptiennes vendues au Louvre Abu Dhabi, d’après une source judiciaire.

Lundi 25, le mis en cause avait été interpellé et placé en garde à vue jusqu’à sa présentation à un juge d’instruction.

Ainsi, M. Charnier est poursuivi au motif de blanchiment par facilitation de la justification mensongère de l’origine de biens de l’auteur d’un crime ou d’un délit.

En outre, la conservatrice du patrimoine Noémi Daucé a également été placé en garde à vue lundi.

Cependant, elle a été libérée mercredi sans poursuite à ce stade des investigations sur ce trafic d’antiquités.

Toujours selon une source judiciaire, l’ancien cadre de l’agence AFM est accusé d’avoir facilité la transaction d’antiquités égyptiennes pour le Louvre Abu Dhabi alors que persistait un doute sur l’origine frauduleuse des pièces en question (plusieurs dizaines d’œuvres).

Ex-directeur de l’antenne « Culture et Patrimoine » à l’Agence française pour le développement d’Alula (Afalula, en Arabie saoudite), ce diplômé de l’École du Louvre a aussi occupé le poste de directeur scientifique de l’AFM.

Il était en charge de la sélection des œuvres destinées au Louvre Abu Dhabi.

Jean-Luc Martinez, l’ex-numéro un du musée du Louvre, a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire en mai dans le cadre de cette enquête, dont est chargée l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC).

Bien qu’il réfute les accusations, il est poursuivi pour blanchiment par facilitation mensongère de l’origine de biens provenant d’un crime ou d’un délit, mais aussi pour complicité d’escroquerie en bande organisée.

Le concernant, il s’agit d’avoir « fermé les yeux » sur des faux certificats d’origine pour cinq œuvres vendues « pour plusieurs dizaines de millions d’euros » par l’antenne du musée de Paris établi à Abu Dhabi.

Ouverte en 2020 et dirigée par des juges d’instructions parisiens, cette information judiciaire a permis la mise en examen de trois autres individus à l’heure actuelle.

Il s’agit d’un galeriste, un marchand et un expert en archéologie.

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