Selon une information du quotidien Le Progrès en date du lundi 25 juillet, l’ancien ministre de la justice Michel Mercier devra comparaitre devant le tribunal correctionnel de Paris cet automne.
Dans cette affaire de soupçons d’emplois fictifs, il devra se présenter accompagné de sa femme et de l’une de ses filles.
Toujours d’après Le Progrès, le procès devrait se tenir entre le 31 octobre et le 10 novembre de cette année.
Le 2 août 2017, le Parquet national financier (PNF) avait ouvert une enquête préliminaire à l’encontre de Michel Mercier, 75 ans, pour soupçons de détournements de fonds publics et emplois fictifs, à la suite d’un article publié par Le Canard enchaîné.
Maire, président du conseil général de 1990 à 2013, sénateur et député, Michel Mercier a était dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy en tant que garde des sceaux.
La justice cherche à établir le rôle de sa fille Delphine, assistante parlementaire à mi-temps au Sénat pendant la période de 2012 à 2014.
Il est question de vérifier aussi la véracité du travail de collaboratrice locale, effectué par son épouse Joëlle, et ce pendant plusieurs mandats.
Son fils et son autre fille, qui ont déjà travaillé pour lui, ne sont pas mis en cause à l’heure actuelle.
Ainsi, l’ouverture de cette enquête lui avait couté cher : il avait été contraint de renoncer à intégrer le Conseil constitutionnel.
L’élu avait également mis un terme à son mandat de sénateur et de maire de la commune de Thizy, située dans le Rhône.
En outre, le mis en cause avait été mis en examen au motif de « complicité de détournement de fonds publics » au cours de l’année 2019.
Il s’agissait de l’enquête sur des éventuels emplois fictifs au sein du parti centriste le MoDem.