Jeudi 25 août, la préfecture d’Ille-et-Vilaine a annoncé l’ouverture d’une enquête concernant un élevage de lapin en Bretagne, ciblé par l’association L214, active dans la défense des animaux en France.
Selon le communiqué de la préfecture bretonne, l’enquête a été ouverte à la suite d’une plainte de l’association au motif de « mauvais traitement ».
Contactée par l’Agence France-Presse (AFP), la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) a dépêché des agents « qui se sont rendues sur place, rédigent un rapport dont les conclusions seront mises à la disposition du parquet quand il l’estimera utile ».
La veille, L214 a déposé une plainte auprès du procureure de la République de Rennes « pour le délit de mauvais traitement », notamment pour un « défaut de soins des lapins malades ou blessés, d’installation inadaptées causant des souffrances et des manipulations violentes ».
La plainte concerne aussi le « délit d’abandon » pour des lapins blessés « laissés agonisants », a précisé l’association dans un communiqué.
Ainsi, les personnes visées par cette plainte sont le vétérinaire sanitaire dédié à l’élevage, le président de la Fédération nationale des groupements des producteurs des lapins (Fenalap) et le dirigeant de l’exploitation Frédéric Blot, et la société « en qualité de personne morale », selon le cofondateur de l’association L214, Sébastien Arsac.
Le procureur Philippe Astruc a expliqué avoir reçu la plainte sans la vidéo tournée sur place en mai : « à réception de l’ensemble des éléments, le parquet orientera cette plainte ».
Dans la vidéo en question, diffusée mercredi par l’association, il est question d’animaux avec des lésions cutanées, des infections présentes sur les pattes, les yeux et aux oreilles.
Cette vidéo montre également des animaux morts en décomposition ou à l’agonie.
L214 demande la fermeture des lieux.