La justice rend des antiquités à l’Égypte

Mercredi 7 septembre, la justice de la ville de New York, aux États-Unis, a restitué à l’Égypte seize œuvres d’art issues de pillage.

Au cours du printemps dernier, ces œuvres avaient été saisies au Met, le Metropolitan Museum of Art de New York, mais aussi chez le collectionneur Michael Steinhardt, décrit comme « l’un des plus grands collectionneurs d’art ancien au monde », selon Alvin Bragg, le procureur de l’État de New York pour le quartier de Manhattan.

Au cours d’une cérémonie en présence de Howaida Essam Mohamed, le consul général égyptien, Alvin Bragg a annoncé la restitution « au peuple égyptien » des œuvres antiques d’une valeur de « plus de quatre millions de dollars ».

Le procureur a également regretté : « la restitution d’aujourd’hui montre l’ampleur des réseaux de trafic d’antiquités », refusant que « des marchands et trafiquants se servent de notre arrondissement pour tirer profit d’œuvres d’art volées ».

Cette affaire est liée à l’enquête portant sur un trafic international qui implique Jean-Luc Martinez, l’ancien numéro un musée du Louvre à Paris.

Ce dernier a été mis en examen par la justice française pour « complicité d’escroquerie en bande organisée et blanchiment par facilitation mensongère de l’origine de biens provenant d’un crime ou d’un délit ».

Il est accusé d’avoir sciemment manqué de vigilance concernant des faux certificats d’origines d’œuvres égyptiennes anciennes.

Le volet français de cette affaire vise à établir si des œuvres ont été acquises par le musée du Louvre Abou Dhabi, après avoir été dérobées pendant le « printemps arabe » au cours de l’année 2021.

La veille de la cérémonie de restitution à l’Égypte, pas moins de 58 œuvres ont été rendues aux autorités italiennes dans le même contexte.

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