Mercredi 21 septembre, Barthélémy Dias, le maire de la capitale du Sénégal, a été condamné en appel à une peine de deux ans de prison dont six mois ferme.
L’élu était jugé après le décès d’un homme tué par balle en 2011, dans le cadre de violences liées à la situation politique du Sénégal au moment des faits.
Ainsi, le tribunal « confirme le jugement dans toutes ses dispositions » et « déboute la partie civile dans toutes ses demandes ».
Un important dispositif avait été mis en place par les forces de l’ordre autour du palais de justice et à différents carrefours de la capitale sénégalaise.
Demba Ciré Bathily, l’avocat de Barthélémy Dias a expliqué que « l’implication majeure, c’est que son mandat de maire n’est pas menacé », avant de rajouter « les implications ne sont pas à l’ordre du jour parce que la décision n’est pas définitive ».
Pour lui, son client devrait se pourvoir en cassation.
Le procès en appel s’est tenu le 2 mars dernier, après plusieurs reports.
Le parquet général avait requis une peine de cinq années de prison ferme à l’encontre de l’homme de 46 ans.
En 2017, il était jugé pour « coup mortel », aux côtés d’une douzaine d’individus.
Il avait écopé d’une condamnation à deux ans de prison ferme dont six mois de prison.
La victime, un lutteur décrit comme un nervi du régime par l’opposition, Ndiaga Diouf, a été abattu par balle au cours de l’assaut donné sur la mairie de Mermoz Sacré-Cœur, dont l’accusé était maire au moment des faits.
Des émeutes avaient éclaté contre la candidature d’Abdoulaye Wade, le président sortant qui voulait briguer un troisième mandat.