Mercredi 26 juillet, le chef du gouvernement espagnol a été entendu en qualité de témoin dans une affaire de corruption qui mine son parti politique, le Parti Populaire (PP), depuis déjà de nombreuses années.
Malgré les subterfuges utilisés, Mariano Rajoy, le chef du gouvernement espagnol, a été entendu par les juges d’un tribunal de la banlieue de Madrid mercredi 26 juillet dans le cadre de l’ « affaire Gürtel », un scandale de corruption qui a touché le PP entre les années 1999 et 2005.
A la tête du parti conservateur depuis 2004, M. Rajoy a été questionné sur ses responsabilités dans ce dossier.
Face à Jose Mariano Benitez de Lugo, l’avocat de la partie civile, le premier ministre a assuré ne jamais s’occuper « de question de comptabilité » ou « des questions économiques du parti ».
Dans ce dossier, pas moins de 37 prévenus font face à la justice espagnole depuis octobre 2016.
Il serait question de pots-de-vin reversés en échange d’attribution de chantier de BTP.
La corruption gangrène le pays depuis une trentaine d’années, et ce dans plusieurs secteurs comme le sport, la politique ou le BTP.