Tensions entre l’Iran et les États-Unis : les démocrates veulent limiter les pouvoirs du président Trump

President Donald J. Trump delivers remarks on the death of Soleimani at Mar-a-Lago on Friday, January 3, 2010, in Palm Beach, Florida. (Official White House Photo by Shealah Craighead)

Jeudi 9 janvier, la Chambre des représentants américaine a adopté une résolution qui permettrait de limiter les pouvoirs du président Trump dans le cadre des tensions entre l’Iran et les États-Unis.

Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, a déclaré qu’avec ce texte, le Congrès respectait « son devoir de protéger les Américains », appelant son gouvernement à « cesser les hostilités militaires face à l’Iran ».

Elle a également évoqué une action « disproportionnée et provocatrice » du président Trump, qui s’est abstenu de « consulter le Congrès ».

Selon la Constitution, uniquement le Congrès est habilité à déclarer une guerre.

Cependant, le texte admet « le droit inhérent » d’agir pour protéger le pays « face à une attaque armée imminente ».

Ce texte affirme aussi que l’État iranien « soutient le terrorisme ».

Parmi ceux qui ont voté en faveur cette mesure, trois républicains, dont Matt Gaetz, qui a justifié son vote « contre une nouvelle guerre éternelle au Moyen-Orient », mais « ne critique pas le président ».

Après une réunion de hauts responsables de la Maison Blanche, le républicain Mike Lee a expliqué que les parlementaires ne doivent pas « débattre du bien-fondé » de l’offensive militaire contre l’Iran.

Outré par ces propos, il a déclaré : « cela va à l’encontre des valeurs américaines », « c’est anticonstitutionnel ».

Avec l’autre républicain Rand Paul, ils ont assuré soutenir cette résolution malgré la consigne de Trump de faire bloc.

Cette résolution intervient six jours après l’assassinat du général Qassem Soleimani, un haut responsable iranien, suite à une frappe américaine.

En réponse, des bases américaines en Irak ont essuyé des tirs de missiles iraniens.

Téhéran a également reconnu avoir abattu un avion civil, un Boeing 737 avec 176 personnes à son bord, par « erreur », l’armée l’ayant pris pour un « avion hostile ».

Les tensions entre l’Iran et les États-Unis ne datent pas d’hier mais cette nouvelle escalade laisse à craindre le pire.

SOURCE

RÉPONDRE

Veuillez entrer votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.