Jeudi 17 septembre, le collectif Victimes Coronavirus France a annoncé avoir déposé une plainte contre le premier ministre Jean Castex pour sa gestion de la crise liée à la pandémie.
Dans le communiqué diffusé par l’avocat Fabrice Di Vizio, l’association, qui a saisi la Cour de justice de la République (CJR), déclare : « les victimes souhaitent que toutes les mesures nécessaires et proportionnées soient prises pour combattre la pandémie, de façon à permettre à la population de les observer sur le long terme ».
Il est également indiqué : « en juillet, il n’a annoncé le port du masque en lieux clos qu’à la faveur du recours du cabinet Di Vizio au Conseil d’État. En août, un autre recours au Conseil d’État a permis d’obtenir le port du masque obligatoire au bureau, dans les écoles et universités. Mais entre les deux, dans certains départements, il a été quasiment impossible de se faire tester dans des délais raisonnables pendant l’été, et le problème persiste encore (…) Le comble, mi-septembre, alors que le gouvernement nous annonce que la situation sanitaire s’aggrave fortement, il capitule en remettant la responsabilité de gestion de crise aux préfets de départements, au risque d’une confusion majeure ».
L’association Victimes Coronavirus France, qui comprend « plus de deux-cents personnes qui ont perdu leurs proches ou ont été malades du covid-19, saisissent ce 17 septembre la Cour de Justice de la République pour comprendre pourquoi la France échoue là où d’autres pays européens, à commencer par l’Italie, ont réussi à maîtriser la situation », dénonce une situation « insupportable ».
Les membres de l’association plaignante dénoncent : « depuis sa nomination, le gouvernement n’a quasiment fait qu’inciter au retour à la vie économique et sociale ».
En outre le premier ministre Jean Castex, trois autres ministres font l’objet de plaintes déposées par le même cabinet d’avocat pour la gestion de la crise sanitaire.
Il s’agit d’Agnès Buzyn, Édouard Philippe et Olivier Véran.
Ces plaintes précédentes ont été « déposées au nom de trois médecins-membres du collectif C19 qui ont déjà été auditionnés par la Cour ce 9 septembre en leur qualité de témoins », précise le communiqué.