Affaire du financement libyen : l’enquête validée en appel

Jeudi 24 septembre, la cour d’appel de Paris a validé l’enquête sur l’affaire du financement libyen contestée par Nicolas Sarkozy et ses avocats.

L’ex-président de la République avait déposé une série de recours afin de contester cette enquête, tous rejetés par la cour d’appel.

Dans cette affaire du financement libyen, la justice soupçonne le camp Sarkozy d’avoir financé sa campagne présidentielle victorieuse de 2007 avec, en partie, des fonds en provenance du régime libyen.

L’enquête a été ouverte en 2013, après les accusations de Seif al-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi, et une publication du site Mediapart.

Le site d’information avait diffusé une note des services secrets libyens en rapport avec le dossier.

Il était question de 50 millions d’euros de financement pour cette campagne présidentielle.

Toujours en 2013, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takkeddine avait affirmé avoir déposé trois valises remplies de billet de banque au ministère de l’intérieur.

Aussi, un carnet qui appartenait à une personnalité importante du régime libyen décédée en 2012, fait part de versements occultes pour un montant de 6,5 millions d’euros à la faveur du candidat Sarkozy.

Ainsi, le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire contre X pour « trafic d’influence » et « corruption ».

Claude Guéant, qui était le directeur de cabinet puis secrétaire général après l’élection présidentielle de 2007, a été mis en cause dans ce dossier.

Au cours d’une perquisition, un versement de l’étranger pour un montant de 500 000 euros avait été découvert par les enquêteurs.

Selon M. Guéant, il est question de la revente d’œuvres d’art.

En 2018, l’ex-président a été mis en examen pour « détournement de fonds publics libyens », « corruption passive » et « financement illicite de campagne électorale ».

SOURCE

RÉPONDRE

Veuillez entrer votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.