Attentat déjoué de Villepinte : le diplomate iranien condamné en Belgique fait appel

Lundi 8 mars, le diplomate iranien a fait appel de sa condamnation dans le cadre de l’attentat déjoué de Villepinte (Seine-Saint-Denis), a annoncé le tribunal d’Anvers (Belgique).

Dans le message adressé à l’Agence France-Presse, la source précise que « tous les inculpés ont interjeté appel ».

En février dernier, Assadollah Assadi a écopé d’une peine de vingt ans de prison par la justice belge.

L’homme âgé de 49 ans était accusé de « tentatives d’assassinat à caractère terroriste » ainsi que de « participation aux activités d’un groupe terroriste ».

Il comparaissait avec trois individus belges d’origine iranienne.

Nasimeh Naami, âgée de 36 ans, a écopé d’une peine de dix-huit ans de prison tandis que son compagnon Amir Saadouni, 40 ans, a été condamné à quinze ans de prison.

Mehrdad Arefani, un ex-dissident âgé de 57 ans, a été condamné à dix-sept ans de prison.

Ces trois personnes ont également été déchues de la nationalité belge.

L’affaire de l’attentat déjoué de Villepinte avait occasionné de vives tensions entre le régime iranien et plusieurs pays européens, dont la France.

Téhéran avait expliqué ne pas reconnaitre la décision de la justice belge dans cette procédure qui n’est « pas légitime, en raison de l’immunité diplomatique » d’Assadollah Assadi.

Le 30 juin 2018, un attentat avait été déjoué de justesse près de Paris à Villepinte.

L’attaque visait le grand rassemblement annuel du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), composé d’opposants à Téhéran, dont les Moudjahidin du peuple (MEK).

Dans la même journée, la police belge a procédé à l’arrestation d’un couple belgo-iranien près de Bruxelles.

Une charge explosive de 500 grammes de TATP et un détonateur avaient été découverts dans leur véhicule.

Alors en poste à l’ambassade de Vienne, le diplomate a été arrêté le 1er juillet 2018 en Allemagne.

Les enquêteurs avaient alors considéré qu’Assadollah Assadi ne bénéficiait plus de l’immunité diplomatique.

En effet, ils avaient en leur possession des images de l’accusé en train de remettre un paquet contenant la bombe au couple le 28 juin au Luxembourg.

En octobre 2018, alors qu’il était en détention en Allemagne, la Belgique a obtenu son transfert.

Au cours du procès, l’accusation assurait que le prévenu est un agent du renseignement iranien « agissant sous couverture diplomatique ».

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