Affaire Solère : des soupçons pour cinq nouvelles infractions

Jeudi 3 février, le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) a annoncé de nouvelles poursuites dans l’affaire Solère.

En effet, le député LaREM Thierry Solère est accusé, entre autres, d’avoir utilisé en partie ses frais de mandat à des fins personnelles sur la période allant de 2012 à 2019.

Depuis 2019, l’homme âgé de 50 ans est mis en examen dans le cadre d’une information judiciaire ouverte au motif de « Fraude fiscale ».

À cette charge, s’ajoutent désormais « trafic d’influence passif », « détournement de fonds publics » ainsi que pour des manquements aux obligations de déclarations auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

Marion Lambert-Barret, Mathias Chichportich et Jean Reinhart, les avocats du mis en cause ont dénoncé « de nouvelles accusations infondées » à l’Agence France-Presse (AFP).

Ils ont également assuré que leur client est « innocent de toute infraction ».

Cependant, Thierry Solère a été entendu par deux juges d’instruction à la fin du mois de janvier.

Il est question de l’usage fait de ses frais de mandat mais aussi à propos de l’emploi de collaboratrice à l’Assemblée nationale, occupé par sa belle-mère pendant les années 2016 et 2017.

Dans l’affaire Solère, le député bénéficie toutefois du statut plus favorable de témoin assisté concernant le poste de collaboratrice parlementaire occupé par son épouse entre 2012 et 2017.

Initialement, l’affaire Solère fait suite à une plainte déposée par Bercy en 2016 au motif de fraude fiscale.

Au moment de l’ouverture de l’enquête préliminaire, Thierry Solère était le porte-parole de François Fillon, candidat républicain à l’élection présidentielle de 2017.

Au cours de l’été 2018, le député s’est vu retiré son immunité parlementaire alors que les soupçons d’infractions s’intensifiaient.

Ainsi, l’accusé a été mis en examen en février 2019 pour financement illicite de dépenses électorales, fraude fiscale ou encore emploi fictif.

Une audience est prévue début mars devant la chambre d’instruction pour « nullités de procédure », ont précisé les juges d’instruction en charge de ce dossier.

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