Vendredi 18 février, la cour d’assises de l’Isère a condamné Nordahl Lelandais à une peine de réclusion criminelle à perpétuité dans le cadre de l’affaire Maelys de Araujo.
Cette condamnation à la perpétuité est assortie d’une peine de sûreté de vingt-deux ans.
Ainsi, « il aura la possibilité de demander sa libération conditionnelle et il appartiendra au juge d’application des peines d’apprécier l’évolution de son état », a déclaré Me Yves Crespin, l’avocat des associations « La voix de l’enfant » et « L’enfant bleu ».
Il a également précisé : « il n’y a pas de quoi s’en réjouir mais c’est une décision attendue et qui va servir à apaiser la douleur des parties civiles », avant d’ajouter : « il a dit qu’il allait faire un travail sur lui en prison, j’espère qu’il le fera sérieusement et qu’il pourra à ce moment-là envisager autre chose que l’incarcération ».
L’homme de 39 ans était jugé pour l’enlèvement et le meurtre de Maelys en août 2017 au cours d’un mariage.
En 2021, Nordahl Lelandais a écopé d’une peine de vingt ans de prison pour le meurtre d’un militaire en avril 2017.
En outre, il était également jugé pour des agressions sexuelles commises contre des petites-cousine âgées de 4 et 6 ans.
Au cours du procès, il a reconnu, après avoir donné plusieurs versions contradictoires, avoir tué la fillette « volontairement » au moyen de coups portés au visage de la victime.
Jennifer Cleyet-Marrel, la mère de la petite Maelys, a déclaré : « je suis contente du verdict qui a été dit aujourd’hui. La perpétuité, c’est ce qu’on a pris en n’ayant plus Maelys ».
Joachim de Araujo, le père de la victime, a également réagi à cette condamnation : « que dire de plus, depuis quatre ans on attendait ce moment, on n’est pas totalement satisfaits, on sait qu’il part en prison et qu’il ne fera plus de mal à personne, ça nous soulage ».
Ainsi, la cour d’assises de l’Isère a suivi les réquisitions de l’avocat général, pour qui l’accusé est un « danger social absolu ».
Dans l’affaire Maelys de Araujo, l’auteur du meurtre a tenté de justifier son acte par une « hallucination ».
Cependant, il a nié avoir agressé la jeune victime de huit ans.
Son avocat a annoncé ne pas faire appel de cette condamnation.