Jean-Vincent Placé accusé d’agressions sexuelles

Lundi 28 mai, Jean-Vincent Placé a été placé en garde à vue dans le cadre d’une nouvelle affaire d’agressions sexuelles et harcèlement, selon une information du quotidien Le Monde et de l’Agence France-Presse (AFP).

Le parquet de Paris a ouvert une enquête à la suite d’une plainte déposée par une ancienne collaboratrice du mis en cause.

L’ex-secrétaire d’État sous le président François Hollande a été entendu par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) dans ses locaux.

En novembre 2021, la plaignante avait saisi la justice pour des faits de harcèlements qui se sont déroulés au cours de la période allant de 2012 à 2016.

Ainsi, plusieurs collaborateurs de Jean-Vincent Placé, mais aussi d’autres élus de son parti, ont déjà été auditionnés par les enquêteurs.

L’ancien élu est accusé d’avoir « touché les fesses » de la plaignante au cours d’un rassemblement du parti Europe Écologie les Verts (EELV) en été 2015.

Une seconde agression aurait eu lieu à Séoul en mai 2016, à l’occasion d’un voyage officiel.

M. Placé lui aurait « touché délibérément la poitrine » au cours d’un déplacement en voiture.

Dès l’ouverture de l’enquête, il avait refusé de « faire un quelconque commentaire », précisant : « je répondrai, bien entendu, à toutes les questions qui viendraient à m’être posées par les enquêteurs ».

L’ex-élu du parti écologiste avait déjà été condamné en mars 2012, pour harcèlement sexuel sur une gendarme en charge de sa sécurité.

En 2018, Jean-Vincent Placé avait écopé d’une amende de 1 000 euros pour outrages et violences envers une cliente pendant une soirée, son comportement avait alors été qualifié de « déplacé » et « extrêmement insistant ».

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