Mercredi 20 avril, l’extradition de Julian Assange a été formellement autorisée par la justice en Angleterre.
En effet, le fondateur de Wikileaks devrait être jugé pour espionnage aux États-Unis après des années de bras de fer judiciaire.
L’ordonnance d’extradition a été émise par le tribunal londonien de Westminster Magistrates.
Cette ordonnance ensuite doit être validée par Priti Patel, le ministre de l’intérieur de l’Angleterre.
Cependant, la défense de l’Australien peut encore, en dernier recours, faire appel devant la Haute cour de justice.
Depuis 2010, l’homme âgé aujourd’hui de 50 ans est recherché par la justice américaine suite à la diffusion de plusieurs centaines de milliers de documents classifiés en rapport avec les activités diplomatiques et militaires des États-Unis, et spécifiquement sur les relations avec l’Afghanistan et l’Irak.
Selon la législation outre-Atlantique relative à l’espionnage, Julian Assange encourt une peine de prison pouvant aller jusqu’à cent-soixante-quinze années de prison.
Cependant, beaucoup d’associations et d’organisations de défense des droits humains ont évoqué une attaque importante à l’encontre des droits de la presse.
Déjà au mois de mars dernier, la Cour suprême de l’Angleterre avait refusé d’examiner un recours déposé par le prévenu, ce qui le rapprochait encore un peu plus de cette extradition vers les États-Unis.
Après des années de cavale et de bataille judiciaire, le lanceur d’alerte voit ses espoirs se réduire comme peau de chagrin malgré le soutien de plusieurs médias et organisations non-gouvernementales (ONG).