Myanmar : cinq ans de prison pour Aung San Suu Kyi

Mercredi 27 avril, un porte-parole de la junte au pouvoir au Myanmar a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) une peine de cinq années de prison supplémentaires à l’encontre de l’ancienne dirigeante Aung San Suu Kyi.

Après ce procès fleuve, dénoncé comme étant un procès politique par la communauté internationale, la Prix Nobel de la paix s’est vue infliger une peine de cinq ans de prison au motif de corruption, en vertu de la loi anticorruption.

Selon Zaw Min Tun, porte-parole de la junte militaire au pouvoir, « elle restera assignée à résidence. Je ne sais pas si elle a demandé à faire appel ».

D’après une source judiciaire, la femme âgée de 76 ans est tout de même en bonne santé.

Aung San Suu Kyi est détenue depuis le 1er février 2021, jour du coup d’État militaire au Myanmar, qui a mis fin à une dizaine d’années de transition démocratique.

Elle est accusée de plusieurs infractions, dont corruption, sédition, fraude électorale, violation de la loi sur le secret d’État.

Ainsi, la prévenue encourt une peine de plusieurs dizaines d’années de prison.

Cet épisode a mis fin à une dizaine d’années de transition démocratique.

Pour l’affaire en question, Aung San Suu Kyi est accusée d’avoir obtenu une douzaine de kilos d’or et 600 000 dollars d’un pot-de-vin.

Cette accusation est étayée par le témoignage de Phyo Min Thein, ex-ministre en charge de la région de Rangoun.

Des faits que réfute avec véhémence la mise en cause.

Depuis février 2021, elle effectue sa peine en résidence surveillée dans un lieu tenu secret.

En outre, ses avocats n’ont pas le droit de s’exprimer sur l’affaire à la presse et aux instances internationales.

Le procès se tiens à huis-clos dans la capitale birmane : Naypidaw.

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