Affaire George Floyd : Derek Chauvin condamné à 21 ans de prison

Jeudi 7 juillet, la justice fédérale des États-Unis a condamné l’ex-policier Derek Chauvin à une peine de 21 ans de prison dans le cadre de l’affaire George Floyd.

Il a été reconnu coupable d’avoir violé les droits civiques de la victime Afro-Américaine au cours de son arrestation qui lui a coûté la vie.

Derek Chauvin avait plaidé coupable des faits en question en décembre 2021.

Cet officier de police avait écopé d’une peine de plus de 22 années de réclusion par la justice de l’État du Minnesota pour avoir asphyxié George Floyd en maintenant son genou sur la nuque de la victime.

Cependant, il avait fait appel de cette décision.

En outre, il avait passé un accord de plaider-coupable et la condamnation fédérale est définitive.

L’un des magistrats avait expliqué à l’homme de 46 ans : « je ne sais pas pourquoi vous avez fait ça, mais placer son genou sur le cou de quelqu’un jusqu’à ce qu’il meure est mal. Et pour ça, vous devez être sévèrement puni ».

L’accusé n’a jamais présenté d’excuses à la famille de la victime, ni même exprimé le moindre remord.

Sa mère a expliqué qu’il n’est pas un raciste dépourvu de sentiment, reprenant le slogan Black Lives Matter : « toutes les vies comptent, quelle que soit leur couleur de peau ».

Pour l’affaire George Floyd, les faits en question datent du 25 mai 2020 à Minneapolis.

L’agent de police était resté agenouillé sur le cou de la victime pendant une dizaine de minutes malgré les protestations des passants et les râles de détresse de la victime.

Filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, la scène avait ému puis provoqué la colère d’une grande partie de la population américaine.

Des manifestations contre les violences policières et le racisme avait secoué tout le pays.

Au printemps 2021, l’avocat de l’accusé avait évoqué une overdose et des problèmes de santé pour justifier la mort de George Floyd, sans convaincre les jurés.

En effet, Derek Chauvin avait été déclaré coupable de meurtre.

En outre, la justice fédérale avait lancé des poursuites contre les quatre policiers au motif de « violation des droits constitutionnels » de la victime, et aussi « du droit à ne pas être victime d’un usage déraisonnable de la force par un policier ».

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