Mercredi 10 août, le procès du footballeur Benjamin Mendy s’est ouvert au tribunal de Chester en Angleterre, dans le nord du pays.
Le sportif français est poursuivi pour huit accusations de viols, une agression sexuelle et une tentative de viol.
Les faits en question concernent une période d’octobre 2018 à août 2021.
Sur le banc des accusés au côté de Benjamin Mendy, Louis Saha Matturie, un proche du footballeur.
L’homme âgé de 41 ans est accusé de quatre agressions sexuelles et huit viols.
Les faits en question remontent à la période de juillet 2012 à août 2021.
Lundi 15 août, le procureur Timothy Cray a donné des détails sur les accusations formulées à l’encontre de Benjamin Mendy.
Il a adressé aux jurés britanniques : « l’affaire est simple », « ça n’a pas grand-chose à voir avec le football. C’est en effet un autre chapitre d’une histoire très vieille : des hommes qui violent et agressent des femmes car ils pensent qu’ils ont le pouvoir et parce qu’ils pensent qu’ils s’en tireront sans conséquences ».
Il a décrit les deux accusés de « prédateurs prêts à commettre des graves abus sexuels ».
Le magistrat a précisé que le footballeur international est accusé de viols et agressions sur des personnes « vulnérables, terrifiés et isolées », certaines d’entre-elles « étaient saoules et ne se souvenaient de peu ou de rien, ou dormaient, ou se réveillaient ».
Il est notamment revenu sur une soirée en date du 23 juillet au 24 juillet 2021, pendant laquelle Benjamin Mendy avait organisé une fête dans à son domicile avant de finir la nuit dans une boîte de nuit.
Au cours de cette soirée, il aurait commis trois viols, dont un à son domicile et les autres dans l’établissement festif.
Le second mis en cause dans cette affaire est accusé d’avoir joué le rôle de rabatteur.
Pour le procureur, Louis Saha Matturie était chargé de « trouver des jeunes femmes et créer des situations où elles pouvaient être violées et agressées sexuellement ».
Aussi, Benjamin Mendy traversait « une période de succès » et menait une « vie de priviliégié ».
Le second accusé « faisait partie de ce monde, en contactatnt les filles, en les appelant », les deux amis « savaient très bien ce qu’ils étaient en train de faire ».
