Eugène Rwamucyo renvoyé aux assises en France

Mercredi 28 septembre, la cour d’appel de Paris a confirmé le renvoi devant la cour d’assises du médecin Eugène Rwamucyo dans le cadre du génocide rwandais en 1994.

Toutefois, la chambre d’instruction de la cour a confirmé l’ordonnance de non-lieu et de mise en accusation du prévenu.

Le Rwandais âgé de 63 ans est poursuivi pour crime contre l’humanité et génocide.
Il avait été renvoyé aux assises en 2020 pour son implication dans le génocide rwandais, qui avait fait 800 000 morts, en majorité issus de la minorité tutsi, en 1994.

Cependant, il avait fait appel de l’ordonne émise par les juges d’instruction.

La justice lui reproche d’avoir participé à des réunions en présence de responsables du drame dans le sud du Rwanda à Butare.

L’une de ces réunions s’est tenue avec le Jean Kambanda, le premier ministre au moment des faits, et qui a été condamné à la perpétuité par le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda).

En outre, il est accusé d’avoir supervisé des enfouissements de cadavres de civils en masse, occasionnés par le génocide.

Eugène Rwamucyo est également soupçonné d’avoir ordonné la mise à mort et l’enfouissement des corps de survivants.

Me Philippe Meilhac, son avocat, a déclaré : « cette décision n’est pas acceptée par Eugène Rwamucyo qui clame son innocence depuis le début ».

Cependant, il s’est dit « satisfait que le non-lieu ordonné pour quatre des huit chefs de l’information judiciaire soit confirmé », avant de rajouter : « c’est un dossier extrêmement fragile qui justifie un pourvoi en cassation ».

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