Pornographie : quatre nouvelles mises en examen

Vendredi 30 septembre, quatre individus ont été mis en examen dans le cadre d’une enquête sur des pratiques illégales dans la pornographie.

Il s’agit de quatre hommes liés à la plateforme spécialisée « French Bukkake », dont trois sont des acteurs de porno amateur.

Ils sont notamment poursuivis pour « viol en réunion » et « traite des êtres humains en bande organisée ».

Les gendarmes de la section de recherche de Paris sont en charge de mener les investigations.

Selon une information du quotidien Le Monde et de l’Agence France-Presse (AFP), deux des protagonistes ont été placés en détention provisoire tandis que les deux autres ont bénéficié d’un placement sous contrôle judiciaire.

Ils ont été interpellés mardi dernier dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en 2020 pour des motifs tels que « diffusion de l’enregistrement d’images relatives à la commission d’une atteinte volontaire à l’intégrité de la personne », « viols », « proxénétisme aggravé », « exécution d’un travail dissimulé commis à l’égard de plusieurs personnes » ou « traite d’êtres humains aggravée ».

Ainsi, pas moins de seize hommes sont poursuivis dans ce dossier, la plupart des mis en cause dans cette affaire ont été placés en détention.

Parmi eux, des producteurs, des réalisateurs et des acteurs issus de la pornographie.

Face à ces prévenus, plusieurs associations et une quarantaine de victimes présumées se sont constituées parties civiles.

La justice soupçonne ces individus d’avoir mis en place des stratagèmes pour mettre la main sur des jeunes femmes pour les faire participer à des tournages pornographiques, pendant lesquels elles subissaient des pratiques sexuelles extrêmes sans leur consentement.

Ces vidéos étaient ensuite distribuées aux quatre coins du globe.

En plus de cette affaire, une autre enquête est en cours dans le milieu du porno hexagonal.

Il s’agit de la plateforme « Jacquie et Michel », dont plusieurs protagonistes sont mis en examen dans l’enquête ouverte pour « viol avec torture », « acte de barbarie » et « traite des êtres humains en bande organisée ».

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