Selon une information de franceinfo en date du 17 octobre, trois juges du pôle « Cold Cases » ont été désignés dans le cadre de l’enquête sur la tuerie de Chevaline.
Une décennie plus tard, les investigations sur le drame ont été placées sous l’égide de ces juges d’instruction du pôle national en charge des dossiers non-résolus, les « Cold Cases ».
Au sein de cette nouvelle équipe de magistrats, Sabine Khéris, qui avait réussi à obtenir les aveux de Michel Fourniret, le tueur de la fillette disparue en 2003 dans le département de la Seine-et-Marne, Estelle Mouzin.
Aux côtés de cette juge, Nathalie Turquey et Emmanuelle Ducos, selon des précisions de Benjamin Deparis, le nouveau président du tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine).
Ainsi, « ce sera le premier dossier du pôle cold cases » pour ces trois juges, « il ne faut perdre aucune chance » sur ce dossier « d’une particulière complexité », encore « à l’arrêt, objectivement », a précisé Benjamin Deparis.
Le parquet d’Annecy avait déclaré que le pôle « Cold Cases » bénéficie de plus de « moyens humains dédiés » pour élucider ce quadruple meurtre commis en 2012.
Début septembre de cette année, Saad al-Hili, un Britannique âgé de 50 ans a été retrouvé mort aux côtés de sa femme et de sa belle-mère dans leur véhicule situé près de Chevaline, dans la région d’Annecy, tous abattus de plusieurs balles tirées dans la tête.
Sur le même secteur, Sylvain Monier, un cycliste de 45 ans, a été retrouvé abattu dans les mêmes circonstances.
Cependant, les deux filles du couple décédé ont été retrouvé vivantes, et l’une d’elle qui s’était cachée sous les jambes de sa mère a été retrouvée indemne.
Cette affaire, aussi mystérieuse que sordide, avait secouée l’opinion publique en France mais aussi à l’international.
