Adrien Quatennens condamné pour violences conjugales

Mardi 13 décembre, le député La France insoumise (LFI-Nupes) Adrien Quatennens a été condamné par un juge du tribunal de Lille (Nord) à une peine de quatre mois de prison avec sursis pour des violences conjugales et pour « envoi régulier et malveillant de messages » à sa compagne.

Cette condamnation, de celui qui était pressenti pour représenter son parti pour l’élection présidentielle de 2027, a été prononcée dans le cadre d’une procédure de plaidé-coupable.

En outre, la peine prononcée par le magistrat lillois correspond aux réquisitions émises par le parquet.

L’audience du 13 décembre s’est déroulée à huis-clos au tribunal, alors que devant le palais de justice, les échanges ont été tendus entre les militants venus soutenir le député LFI et des féministes venues soutenir la victime des violences en question.

L’une d’entre elle s’interrogeait : « comment un homme agresseur peut-il porter la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ? ».

Zahia Hamdane, conseillère régionale LFI du département des Hauts-de-France a déclaré : « on ne peut pas laisser la justice populaire faire sa propre justice ».

Pour Jade Rousselin, l’avocate du prévenu, « cette peine de quatre mois de prison avec sursis est un avertissement solennel ».

Adrien Quatennens a donné plusieurs entrevues depuis l’énoncé du verdict, notamment à La voix du Nord.

Il explique : « l’enquête a conclu à ce que j’avais reconnu : une gifle donnée dans un contexte de dispute, il y a plus d’un an et jamais reproduite, et l’envoi de trop nombreux sms amoureux suite à une annonce de divorce incomprise ».

Cette déclaration vient répondre aux accusations de la victime émises en novembre dernier.

En effet, cette dernière avait déclaré par l’intermédiaire de son avocat que le député du Nord était sujet à des « colères » et des « crises », accompagnées de « violences physiques et morales » du mis en cause « depuis plusieurs années ».

A la suite de cette condamnation, le parti de Jean-Luc Mélenchon a prononcé également des sanctions à l’encontre du député.

Ainsi, il écope d’une « radiation temporaire » d’une durée de quatre mois, et un retour « conditionné à son engagement à suivre un stage de responsabilisation sur les violences faites aux femmes » dans une structure féministes.

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