Affaire des écoutes : Sarkozy condamné en appel

Mercredi 17 mai, la cour d’appel de Paris a condamné l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy pour corruption et trafic d’influence dans le cadre de l’affaire des écoutes.

Il a été condamné à une peine de trois ans de prison dont un an ferme.

Le prévenu a également été privé de ses droits civiques pour une durée de trois années.

Cependant, cette condamnation n’est pas assortie d’une demande d’exécution provisoire de la peine.

Selon ses avocats, qui ont immédiatement annoncé se pourvoir en cassation, Nicolas Sarkozy ne portera pas de bracelet électronique et ses droits civiques ne seront pas suspendus le temps de l’examen de ce pourvoi.

Les deux autres prévenus dans l’affaire des écoutes, l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert et son ami de longue date et pénaliste Thierry Herzog, ont écopé de la même peine que Nicolas Sarkozy.

Thierry Herzog a aussi été condamné d’une interdiction d’exercer sa profession d’avocat pour une durée de trois ans.

Pour Sophie Clément, la présidente de la cour d’appel de Paris, « messieurs Herzog et Sarkozy sont avocats, monsieur Azibert est un spécialiste de la procédure pénale. Aucun des trois ne peut prétendre d’une méconnaissance des infractions commises ».

Cette affaire des écoutes est issue de celle des soupçons de financement au cours de la campagne présidentielle de 2007 par des fonds libyens.

Au cours de l’enquête, une ligne de téléphone officieuse est découverte, enregistrée par Nicolas Sarkozy sous le nom de « Paul Bismuth ».

Les enregistrements des conversations entre Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog ont permis à l’accusation de constituer un dosser solide.

Cette condamnation est inédite concernant un ancien président de la République en France.

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