Karim Tabbou visé par la justice en Algérie

Selon une information du quotidien Le Monde en date du jeudi 25 mai, Karim Tabbou, qui s’est fait connaître pour son implication dans le mouvement populaire Hirak en 2019, est à nouveau visé par la justice de son pays, l’Algérie.

Il a été interpellé à son domicile situé à Dely Brahim, une agglomération dans la wilaya de la capitale, dans la journée de mardi.

Il a ensuite été placé sous contrôle judiciaire après deux jours et deux nuits en garde à vue.

Poursuivis pour quatre chefs d’accusation, les avocats de Karim Tabbou n’ont pas plus de précisions actuellement : « notre client a été présenté seul et sans défense. Nous ignorons encore ce que contient son dossier », selon une déclaration au Monde de Toufik Belala, qui appartient au collectif de défense du prévenu.

Ce dernier a précisé que le coordinateur du parti Union démocratique et sociale (UDS), un parti non agréé, a été arrêté à son domicile par des agents sans uniformes, « nous ignorons à quelle institution appartiennent » les policiers en question.

Alors que Karim Tabbou a pu téléphoner au cours de sa garde à vue pour prévenir ses proches et ses avocats, le procureur de la République auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs ne semblait au courant de rien sur son arrestation et les motifs de cette opération policière.

Ainsi, Toufik Belala a déclaré sur les réseaux sociaux : « plus de quarante-huit heures après l’arrestation de l’opposant politique Karim Tabbou, nous ne connaissons toujours pas qui l’a arrêté ni le tribunal compétent », avant de préciser : « par conséquent, nous considérons que son arrestation et sa mise en garde à vue sont contraires à la loi. (…) C’est un acte de motivation politique (…). Nous exigeons donc sa libération immédiate ».

Finalement, le prévenu a été présenté au tribunal de Koléa, une commune près d’Alger.

Après avoir été présenté au procureur, le juge d’instruction en charge du dossier l’a placé sous contrôle judiciaire.

Le quinquagénaire a déjà été condamné en 2020 à une peine d’un an de prison pour « atteinte à l’intégrité nationale ».

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